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JC Merlet est handicapé depuis qu'il a été tabassé par des surveillants pour avoir été témoin et dénoncé certains faits, dont la mort de Sambaly Diabaté à la centrale de de Saint Martin de Ré en août 2016.
Depuis, l'administration pénitentiaire lui a causé de nombreux problèmes, lui faisant notamment du chantage.
Ils l'ont enfermé dans une cellule délabrée pendant 18 mois, sans avoir accès aux douches, car les sanitaires étaient inaccessibles pour les personnes en fauteuil roulant. Il a dû attendre 18 mois avant d'accéder à une cellule adaptée PMR à Nantes.
Il a porté plainte, une expertise des lieux a été effectuée, pour l'heure l'affaire est toujours en cours.
Ensuite il a été transféré à Roanne en août 2020, pendant les vacances administratives, ils ont profité que son avocat soit en vacances pour retarder sa demande d'aménagement de peine.
Du fait qu'ils l'ont transféré dans un autre département, Christophe a été obligé de refaire un dossier avec un nouvel avocat, pour poursuivre sa requête, deux ans de plus de bataille pour une conclusion négative.
Depuis son arrivée sur Roanne, de nouvelles batailles ont été engagées pour pouvoir accéder à des soins réels et pour dénoncer les agissements du personnel au sein du centre de détention.
Il a effectué les 2/3 de sa peine depuis 2020, et ayant de graves problèmes de santé en plus de son handicap, la justice a refusé sa demande de remise en liberté, sous conditions, alors que sa SPIP lui avait demandé de faire des démarches pour obtenir un logement pour sa sortie, cela fait plus d'1 an que ses proches payent un loyer pour rien.
On lui reproche maintenant, entre autres, de ne pas avoir de projet de réinsertion professionnelle alors qu'il est handicapé à plus de 80% ou de ne pas payer ses parties civiles, alors qu'il attend que la justice fasse le nécessaire pour qu'il puisse obtenir l'argent de ses procès en cours, malheureusement des expertises doivent être programmées.
Il attend depuis plus de 2 ans, que celles-ci soient clôturées mais en vain. Aucune permission de sortie ne lui a été accordée.
Mais a qui la faute exactement ?
La justice lui impose également de ne pas pouvoir déposer à nouveau de demande d'aménagement pendant 1 an.
Il est également maintenu fréquemment en bâtiment fermé, sous des motifs mesquins. On lui impute des CRI, on lui impose un régime porte fermée, alors qu'il était en régime porte ouverte.
Ce sont des faits fréquents de la part de certains surveillants qui l'insultent, le dénigrent, et refusent de l'aider dans ses déplacements en détention quand il a des RDV. Sans compter certains qui se permettent de boire en service et le provoquent pour lui faire péter les plombs.
Évidement le fait de mettre un CRI permet de pénaliser un dossier pour une demande d'aménagement de peine.
L'AP continue de lui salir son dossier et de le laisser en régime fermé , cela implique d'être bloqué en cellule en permanence, alors qu'un avantage d'un centre de détention est justement d'avoir les portes ouvertes d'autant plus qu'il est handicapé en cellule PMR.
La plainte que JC Merlet a formulé contre les surveillants qui l'ont handicapé à vie n'a toujours pas abouti, on lui a refusé l'aide juridictionnelle.
La France n'est pas un pays de droit, les droits des détenus sont bafoués.
Ils ont juste le droit de subir l'acharnement du personnel de la pénitentiaire, et de se taire sinon ils subissent constamment des attaques physiques et psychologiques.
Les amis de JC Merlet